Trois semaines de vacances c'était trois semaines de trop. Elle était heureuse de l'être, ce n'était pas le problème. Même si Lily est une travailleuse acharnée, après le stress des BUSES elle n'avait qu'une seule envie ne plus voir un seul grimoire. Et plutôt deux fois qu'une.
Ses parents avaient été adorable avec elle. L'hiver dernier Lily avait fait remarquer que sa chambre faisait vraiment enfant. En effet elle n'avait pas bouger depuis ses onze ans, vu qu'elle y passait moins de trois mois dans l'année, personne n'en n'avait jamais vu l'intérêt.

A chaque fois qu'elle venait, Lily pouvait alors voir ses poupées alignées sur une commode avec deux barbies. Sur son lit elle pouvait toujours trouver son éternelle couette Mickey Mouse, dont elle avait toujours raffolé. Qui avait de plus la faculté rassurante d'être une image fixe, pas qu'elle détestait le monde de la magie, au contraire, mais c'était un peu comme sa petite lueur au loin qui est rassurante pour une personne perdue dans une forêt sombre. Le tout agrémenté d'une tapisserie avec des petits ours que la jeune fille avait choisi à l'âge de cinq ans.

Ils avaient entièrement repeint la chambre en un bleu pâle, son père avait poncé le lit rose, à l'origine, était devenu blanc. Et elle avait eu droit à un nouveau couvre lit multicolore. Sur le coup de l'émotion elle en aurait presque pleuré, ses parents étaient si fière de se qu'elle était. Elle c'est contenté de les serrer tous les deux dans ses bras et de les remercier.
Lily adorait sa nouvelle chambre, son père avait fait de la place pour ses affaires de sorcière qu'elle ne cachait que lorsque Pétunia invitait des amies. Par pure provocation envers sa sœur, elle avait même tendance à laisser trainer tous se qu'elle pouvait bien en évidence.

Ce qui faisait que ces trois semaines étaient de trop c'était à cause, premièrement de sa sœur. Fini le temps ou Pétunia et elle s'entendait comme les cinq doigts de la main, là c'était plutôt les sous entendu insultant devant leurs parents et les coups bas dès que l'occasion s'en présente. Bien que Lily, à part la provocation, préférait ignorer son ainée. Secondement, elle s'ennuyait comme un rat mort. Ses activités se résumaient à : ses devoirs, le club de couture du jeudi soir, écrire à ses amie, éviter les coins où elle pensait pouvoir croiser Severus et donc rester chez elle.

C'était donc après une heure de négociation ardue avec sa mère qu'elle avait pu obtenir une sortie. Elle allait faire goûter une glace de chez Florian Fortarôme à sa mère, toutes les deux avaient bien essayé de convaincre Pétunia de venir (enfin Lily avait plutôt regardé sa mère essayer de la convaincre) mais celle-ci n'avait rien voulu entendre (au grand soulagement de Lily).

Toutes les deux en habits de moldu se trouvait en se moment devait le magasin de balais, Lily tentant pour la énième fois d'expliquer simplement les règles, de se noble sport qu'était le Quidditch, à sa mère. Bien qu'il fallait l'avouer cette dernière ne s'intéressait pas, que se soit de près ou de loin, à un sport peu importe lequel.

Même si la plus âgée avait de longs cheveux d'un blond cendrée, n'importe qui pouvait deviner le lien familiale qui unissait les deux femmes placé cote à cote face à la vitrine de la boutique.



_ Tu vois il y a sept joueurs, trois poursuiveurs, deux batteurs, un gardien et un attrapeur. Les poursuiveurs sont sensés prendre le souaffle à l'équipe adverse pour l'envoyer dans un des trois anneaux du camp adverse qui sont les buts. Le gardien lui c'est simple il stop les but. Les batteurs doivent envoyer se qui s'appelle des cognards, des sortes de balles incontrôlable qui doivent dérouter les joueurs, sur les joueurs adverse. Puis L'attrapeur à la charge de trouver le vif d'or, généralement la camp qui attrape le vif d'or a gagné.

Bien sûr Élisabeth Evans n'écoutait pas un seul mot de se que lui racontait passionnément sa fille. Plutôt intéressé par la photo en couleur d'un célèbre joueur en train de promouvoir le Nimbus 1500. Lily ne s'en rendis compte qu'à la fin de son petit discours, elle qui allait enchaîner sur son équipe préféré, ne trouva plus vraiment quoi dire. De tout façon le Nimbus 1500 fini par attirer son attention. En effet la jeune fille contrairement à se que beaucoup de monde pensait aimait beaucoup le sport préféré des sorciers. Seulement elle évitait de trop l'étaler depuis que Potter-je-me-veut-le-meilleur y jouait.

Dans Quel balai choisir, ils avaient fait tout un article sur nombreux futurs avantages du balais qui n'était alors pas encore sorti. Lily était curieuse de voir se qui n'était finalement que des rumeurs.

Quand à sa mère, bien que mal à l'aise chez les sorciers, elle dit à Lily qu'elle allait se commander une glace chez Florian Fortarôme dont la terrasse se trouvait juste en face du magasin de balais. Avec son tact habituelle elle faisait comprendre à la jeune fille qu'elle n'était pas pressée, et qu'elle lui permettait de rester cinq minutes de plus devant la boutique (connaissant le grand intérêt de Lily sur ces choses).

LE NIMBUS 1500 SORT AUJOURD'HUI !!!"
Comment rater une occasion pareille d'avoir le meilleur balai du monde, supérieur au Nimbus 1200, pourtant déjà excellent ?

Sortir un balai moderne à la fin juillet est un grand classique, les élèves sont en vacances et ont tout loisir d'aller sur le chemin de Traverse baver devant les vitrines des magasins. Evidemment, il faut être riche pour avoir le culot de s'acheter de nouveaux balais dès leur sortie, sous l'oeil envieux des lèche-vitrineurs.

*Ce qui, par chance, est mon cas . *

Ces trois dernières semaines, James avait supplié ses parents, à grands renforts de "s'il vous plaîîîît !" à gros coups de promesses qui'l n'avait aucune intention de tenir comme "je rangerais ma chambre, j'astiquerais vos chaussures et je prendrais même rendez-vous chez le coiffeur !" mais sa mère voulait donner un exemple à son père en refusant tout ce qui était "superficiel" à son fils.

"Superficiel, le nouveau Nimbus 1500 avec nouvelle forme aéro-dynamique, nouveau confort, une vitesse 5 % supérieure aux autres balais, et virage réglable par pression de la cheville droite. De la cheville DROITE, maman !" répéta -t-il, comme si cette fameuse histoire de cheville était le comble de la modernité.

Heureusement, il pouvait compter sur son père pour le soutenir.

"Allons, Maggy, puisqu'il y tient tant que ça..."

Ah, son père ! Toujours prêt à céder à ses moindres caprices sans remords. la mère du bouillant adolescent finit par céder, ce qui remplit James d'une joie tellement débordante qu'il sauta plusieurs fois, embrassa ses parents et fila écrire une lettre à ses trois amis pour leur apprendre la nouvelle.

Malheureusement, aucun des trois ne pouvait se trouver au chemin de Traverse à la date fatidique. Tant pis ! James devra se pavaner seul -ce qui le gêna l'espace de dix secondes puis sa joie de posséder le balai de ses rêves fit s'envoler la déception de ne pas voir ses amis une journée d'août.

Par ces temps troublés, se déplacer seul au Chemin de Traverse quand on est un sorcier de Premier cycle qui n'a pas le droit d'utiliser de la magie en dehors de Poudlard, est une folie sans nom, une imprudence telle qu'elle en est presque inimaginable. James la commit donc.

Sortant en douce de Godric's Hollow par la poudre de cheminette *après tout, la Trace ne sait pas qui a employé cette poudre, et comme mes deux parents sont sorciers, Elle croira, domme d'hab, que ce sont eux qui l'utilisent.* ,le gryffondor se trouva dans le chemin de Traverse. Dans sa poche, la bourse contenant les Gallions nécessaires pour son achat, plus quelques mornilles au cas où d'autres achats lui traverseraient l'esprit.

Le Chemin était assez peuplé. Les troubles actuels n'avaient pas encore fait cesser la joyeuse agitation de la rue commercante. A moins que justement, c'était une tentative vaine de faire croire que tout allait bien... L'adolescent s'en souciait bien plus que ce qu'il faisait croire. Bien que sang-pur, il ne supportait pas l'idée ridicule d'asservir les moldus, de classer les sorciers selon leur pureté de sang, et autres fadaises du même style.

*Les nés-moldus peuvent avoir de grands talents... et posséder une grande beauté aussi.*
Evidemment, de longs cheveux auburn tirant sur le roux ainsi que des yeux verts fascinants lui vint immédiatement en tête.

Trêve de digression, voici le magasin tant attendu ! s'en rapprochant, James n'en croyait pas ses yeux: Lily était justement devant le magasin. Elle semblait regarder le futur balai de James avec attention. Le garçon l'interpella.

"Quelle surprise ! Lily Evans ! Soit je vis un très beau rêve, soit c'est mon jour de chance."
Croiser le regard vert de Lily suffit à le décontenancer. S'ébouriffant un peu les cheveux, il reprit :

"Je pensais justement à toi. Euh... Ca va ? Je voulais t'écrire après ce qui s'est passé en juin, mais... je n'avais pas ton adresse moldue... je n voulais pas que ta famille t'ennuie... et en plus, j'avais peur que tu déchires ma lettre sans la lire."

Le rouge-et-or eut un petit sourire gêné, comme si le souvenir de juin lui était, à lui aussi, peu facile à aborder. Il décida de changer de sujet.

"Tu... veux entrer dans la boutique ?"

Lily connaissait très bien la voix qu'elle venait d'entendre, un peu trop à son goût d'ailleurs. Elle se raidit instantanément, son humeur qui était jusqu'alors plutôt bonne devient radicalement mauvaise. *Et moi je manque énormément de chance, pourquoi suis-je obligé de le croiser ?*

La jeune gryffondor s'en serait bien passé, mais elle aurait dû ce douté que ce fils gâté de Potter irait voir le nouveau Nimbus dès sa sortie. Elle n'écoutait pas tellement ce qu'il racontait, surtout agacé par le geste automatique qu'il faisait en ébouriffant les cheveux. Combien de fois l'avait-elle vu faire ? Il devait avoir l'impression de ce donner un genre.

Elle souffla agacée.

De plus il parlait d'un sujet qui la fâchait et chagrinait beaucoup. James n'était en aucun cas responsable de ce que Severus avait pu lui dire, mais dans ses mauvais jours une petite voix intérieure lui disait que c'était entièrement de sa faute. Si il n'avait pas provoqué Severus, jamais il ne lui aurait dit ces horreurs.

Froidement elle lui dit :

_ Tes moqueries envers certains élèves sont déplorables. Pour le reste cela ne te regarde pas.

Lily ne savait pas si elle aurait brûlé la lettre … il n'avait pas forcément tord ...

Par contre la jeune fille, rendue aveugle à cause de sa colère envers ce garçon qui ne faisait que la poursuivre depuis plusieurs mois déjà et sans délicatesse, ne remarquait absolument pas les efforts qu'il pouvait faire. Par exemple, il ne lui vient pas une seule fois à l'idée de ce dire qu'il c'était inquiété de la réaction de ces parents si elle avait reçus du courrier venant d'un garçon.

La dernière question de James, valu plus de réflexion à Lily. Elle avait très envie de rentrer dans le magasin voir ce nouveau balais de plus près, à l'inverse, pas du tout envie d'avoir Potter qui lui tienne la jambe.

Elle le regarda méfiante puis jeta un coup d'œil sur la vitrine.

A côté du Nimbus 1500 un écriteau précisait : « Pour plus de détaille, le catalogue technique du Nimbus 1500 est disponible dans le magasin. »

_ Je pense que c'est ce que je vais faire. Pourquoi cette question ?

Après tout, en quoi cela regardait l'insupportable James Potter ?!